Rejoignant les analyses du Collectif ALERTE, animé par l’Uniopss, la Cour des Comptes souligne, dans son rapport de février 2017, le pas trop grand pris par la création de places d’hébergement d’urgence au regard de la création de logements accompagnés et de logements dits très sociaux.
Certes, les places d’hébergement d’urgence sont indispensables dans le contexte actuel, mais les logements accompagnés et les logements dits très sociaux constituent des leviers essentiels pour insérer durablement les personnes dans le logement, ce qui doit être recherché prioritairement, chaque fois que cela est possible.
Ce constat avait déjà été posé par les associations réunies au sein d’ALERTE, dans le cadre de leur analyse du projet de loi de finances 2017, de même que par le rapporteur pour avis au Sénat sur la Mission Egalité des Territoires et Logement.
Ce constat a été réaffirmé récemment dans la plate-forme de propositions d’ALERTE, travaillée avec le Collectif des Associations Unies pour la partie hébergement-logement, et intitulée « Pour une société bienveillante, fraternelle et solidaire », rendue publique le 7 février 2017 dans le cadre de la campagne présidentielle.