Des bâtiments immenses, un campus ultramoderne, à deux pas de l’A86 : le groupe Up s’étend sur la zone des Louvresses, à Gennevilliers. Ce groupe, tout le monde le connaît, au moins sous son ancien nom, Chèque déjeuner, abandonné parce que trop franco-français. Ce 3e émetteur de titres de paiement au monde -derrière Sodexo et Edenred- est aussi l’une des plus importantes coopératives de France.
Et en cette fin d’année, plus de 350 salariés de filiales françaises -Cadhoc, Chèque Domicile, Chèque Lire…- s’apprêtent à changer de statut, passant d’employé à acteur, en intégrant la Scop (NDLR : Société coopérative et participative) déjà formée par les 350 actionnaires-salariés de la maison mère, la société Chèque déjeuner. « Au final, 70 % des personnels français seront en Scop », détaille Catherine Coupet, la PDG, qui a pris les commandes de Up il y a un an, après 27 ans dans le groupe.