"Vous recherchez une femme de ménage de confiance ? Nous vous offrons le service, sans papiers à remplir, et remplaçons la personne si elle ne vous convient pas (...) pour 8,55 euros l’heure, après réduction d’impôt", indique, sur Internet, la société Colette Gargaud (groupe Acadomia), incarnée par un visage de femme épanoui, auréolé de la mention : "ménage et repassage, sourire compris...".
Les offres d’emplois de services à bas prix foisonnent depuis l’adoption de la loi Borloo sur le développement des services à la personne. "Nous étions vus comme le monde des petits boulots et du travail au noir, nous allons être considérés comme une industrie", jubile Maxime Aiach, jeune patron d’Acadomia (ménage, soutien scolaire, etc.), un pionnier du secteur. Il poursuit : "Le coût du travail baisse, une heure de ménage coûte 18 euros, cotisations sociales incluses. Dix euros rémunèrent la femme de ménage, nous dégageons une marge supplémentaire de 1,5 euro grâce à l’exonération de cotisations patronales..."