Ce week-end, nous célébrons les Journées nationales de la Réparation, l’occasion de revenir sur la notion d’obsolescence programmée, qui nous pousse à remplacer plutôt qu’à réparer.
Avec
Flavie Vonderscher Responsable du plaidoyer pour l’association Halte à l’obsolescence programmée
Philippe Moati Professeur d’économie à l’Université Paris-Diderot et co-fondateur de l’Observatoire société et consommation
Olivia Guernier déléguée générale de GIFAM (Groupement des Marques d’Appareils pour la Maison)
Pour augmenter le taux de remplacement, les metteurs sur le marché peuvent se laisser tenter par l’obsolescence programmée, c’est-à-dire des techniques visant à réduire la durée de vie d’un produit. Dénoncée majoritairement dans les domaines de l’électroménager et de l’électronique, l’obsolescence programmée s’est toutefois infiltrée dans d’autres secteurs de consommation, comme le textile ou l’automobile. Mais sur quoi reposent spécifiquement ces techniques ?