La moitié des ouvriers partent en congés chaque année, contre 90 % des cadres...et des aides au départ inéquitablement réparties.
Le taux de départ en vacances a légèrement augmenté entre 1994 et 2004, de 62 à 65 %. Il n’en demeure pas moins que 21 millions de personnes n’ont pas bougé de leur domicile par choix ou par contrainte selon l’Insee (Insee première n°1093 - juillet 2006). Ainsi, 37% de ceux qui ne sont pas partis l’ont fait faute de moyen, contre 20 % par choix, 15% pour des raisons de santé et 10% pour des raisons professionnelles. Ces inégalités se retrouvent aussi dans le type de congés : les plus modestes préfèrent les longues vacances estivales (17 à 18 nuitées), principalement dans la famille, alors que les plus aisés partent moins longtemps, mais plus souvent, de préférence en circuit, à l’étranger et en hôtel.
Taux de départ en vacances selon la catégorie sociale
Presque tous les cadres supérieurs partent en congés contre moins de la moitié des ouvriers. Le taux de départ progresse chez les indépendants, artisans, commerçants et agriculteurs, et de façon moins importante chez les cadres. Mais il stagne ou diminue légèrement pour les catégories moyennes ou populaires.