DU VENDREDI 12 JUILLET (19 H) AU VENDREDI 19 JUILLET (14 H)
DIRECTION : Elisabetta BUCOLO, Hervé DEFALVARD, Geneviève FONTAINE
Après deux premiers colloques sur les communs en 2016 et 2017, le colloque Territoires solidaires en commun - Controverses à l’horizon du translocalisme - offre une troisième rencontre sur ce thème en mettant l’accent sur les territoires. Elle donnera une large place à des témoignages d’expériences qui, en France et ailleurs, construisent, sur les territoires, des solidarités en matière d’emploi, d’énergie, d’habitat, de santé, pour une économie inclusive et plus durable.
De plus, elle leur offrira un espace-temps permettant d’aller au-delà de leur singularité, à travers différents points de croisement afin, chaque fois, d’engager une réflexion sur les communs en tant que faire société, soulevant dès lors les questions de la monnaie, de l’État, du droit ou de l’entreprise… Enfin, elle les orientera vers l’horizon du translocalisme qui permet de concilier habiter un sol et s’ouvrir à une mondialisation des territoires, à inventer puis à instituer.
Nous sommes entrés dans "une sorte de nouvel âge des communs, celle de l’enracinement des communs dans la société, de leur extension à des domaines sans cesse élargis de la vie sociale et de leur pérennisation dans le temps", telle est l’une des conclusions du premier colloque de Cerisy (Vers une république des biens communs ?, Éditions Les Liens qui Libèrent, 2018). Après un deuxième colloque consacré en 2017 à L’alternative du commun, cette troisième rencontre vise à débattre des questions, peu abordées dans les précédentes éditions, des territoires solidaires en commun. Il questionnera notamment les manières dont les solidarités locales autour de diverses ressources (santé, logement, énergie, emploi, culture...) s’articulent aujourd’hui à des solidarités jouant à des échelles territoriales plus larges jusque et y compris mondiales.
Comment ces multiples réalités qui se développent dans les territoires, portées par l’économie sociale et solidaire, le mouvement du libre ou les mouvements sociaux, peuvent-elles ne pas se limiter à panser les plaies des crises écologiques, démocratiques et sociales ? À quelles conditions peuvent-elles, à l’inverse, faire système selon de multiples échelles autour d’un socle commun de nouvelles solidarités ?
Avec le soutien
de la chaire ESS de l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée,
de la chaire d’Économie solidaire du CNAM,
du Crédit coopératif,
de l’Institut recherche de la CDC,
de la Région Normandie
et de la Fondation d’Entreprise La Poste