Dans le camp ouvert à Paris, porte de la Chapelle, des réfugiés sont en transit. Quelques jours à peine d’humanité dans ce centre de « premier accueil ». Là, ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France après un voyage de plusieurs mois. Souvent de plusieurs années. Mais déjà, ils doivent affronter la préfecture et entendre la froide sentence administrative
FA- QUE M'EST-IL PERMIS D'ESPÉRER de VINCENT GAULLIER ET RAPHAËL GIRARDOT- BANDE ANNONCE OFFICIELLE - from Iskra films on Vimeo.
« C’est durant l’été 2016 que nous décidons de faire ce film. Plus de 4000 migrants se trouvent alors dans les rues de Paris, sans ressources. L’État, qui a en charge l’accueil de ces réfugiés, ne bouge pas et laisse s’installer des zones de précarité inacceptables nécessitant finalement une intervention humanitaire. Porte de la Chapelle, un centre de premier accueil est mis en place par la Mairie de Paris afin d’accueillir les hommes (un autre ouvre à Ivry pour les familles et les femmes seules). L’État est alors mis face à son incurie et contraint quelques semaines plus tard de reprendre en charge ce lieu. Révoltés par la raideur de notre société, effrayés par cette position occidentale toujours si prompte à se protéger, émus par nos rencontres avec des réfugiés dans les camps sauvages de Paris ou chez nous quand nous les avons hébergés, nous cherchions à partager notre regard sur eux. »
Vincent Gaullier et Raphaël Girardot
QUE M’EST-IL PERMIS D’ESPÉRER
UN FILM DE VINCENT GAULLIER ET RAPHAËL GIGARDOT
SORTIE LE 30 MARS