Tunisie : quelle place pour le monde associatif ?

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Tunisie : quelle place pour le monde associatif ?

La révolution tunisienne et la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier 2011 ont été suivies par un essor des associations. S’il est souvent présenté comme un symbole de la « transition démocratique », le monde associatif tunisien se trouve également au cœur de multiples controverses du fait de son instrumentalisation supposée par les partis politiques et les acteurs privés. Ce fut encore le cas lors des dernières élections législatives et présidentielles qui ont, à nouveau, exposé le rapport ambigu entre les associations et la sphère politique.

Au-delà des polémiques désormais anciennes liées aux associations caritatives issues de la mouvance islamiste, la récente campagne électorale a mis en lumière le rôle majeur de l’organisation Khalil de Nabil Karoui, candidat à la présidence de la République et chef de file du parti Qalb Tounes (« Au cœur de la Tunisie »). L’association Aïch tounsi (« Vivre à la tunisienne ») a de son côté présenté des listes éponymes aux législatives. Mais l’acteur associatif qui a eu l’impact le plus important sur cette campagne est probablement l’ONG anticorruption I Watch, dont la plainte déposée contre Nabil Karoui en 2016 a abouti à son arrestation à trois semaines du premier tour de la présidentielle.

Source : The Conversation du 02/12/19 par Damiano De Facci

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