Les propositions présentées par le Président de la République ce jour dans le cadre du plan d’urgence pour l’emploi vont dans le bon sens même si elles posent, pour certaines, la question des moyens alloués pour leur mise en œuvre.
L’UDES salue particulièrement l’annonce faite par le Président de la transformation du CICE en baisse générale des cotisations sociales dès 2017. Il s’agit d’une proposition formulée et défendue par l’UDES depuis longtemps qui n’émarge pas à ce dispositif. Cette mesure bénéficiera ainsi à l’ensemble des activités de l’économie française, dont le secteur associatif, ce qui n’était pas le cas du CICE.
L’Union accueille également favorablement les annonces suivantes :
La prime d’embauche immédiate de 2.000 euros pendant 2 ans pour les PME jusqu’à 1,3 SMIC. Cette proposition va dans le bon sens mais l’Union aurait souhaité aller plus loin dans l’aide aux entreprises permettant un allègement total du coût du travail. Pour autant, elle devrait permettre d’accélérer le retour à l’emploi.
Le plafonnement des indemnités prud’homales en fonction de l’ancienneté. Cette disposition est défendue par l’UDES depuis la mise en place du plan PME/TPE. Elle est de nature à sécuriser les employeurs dans leurs projets d’emploi.
La formation de 500 000 chômeurs d’ici la fin de l’année. L’UDES salue l’effort exceptionnel consenti et souligne la volonté d’un ciblage sur des métiers peu ou pas pourvus et sur les services aux personnes dont ceux l’économie sociale et solidaire.
Le Président de la République a indiqué qu’un séminaire sur les modalités de mise en œuvre du plan d’urgence pour l’emploi se tiendra début février afin de recenser les besoins par bassins d’emploi. L’UDES demande à être partie prenante de ce temps d’échange sur la méthode afin de pouvoir flécher au mieux les besoins des employeurs de l’économie sociale et solidaire avec les ambitions affichées par le Président de la République.
« L’UDES est prête à prendre sa part dans le développement du volet emploi de ce plan d’urgence. Le président a annoncé que ce plan coûteux de 2 milliards d’euros serait entièrement financé par des économies nouvelles dont on aurait bien aimé connaitre le ciblage. C’est aussi une question de responsabilité et de maîtrise de nos dépenses publiques » souligne Hugues Vidor, Président de l’UDES.