Nos travaux continuent sur le projet structurant de l’année 2016 pour nous (A côté de tous les autres du quotidien) : la refonte des espaces de gestion des offres. Le cahier des charges est prêt, les fonctionnalités nouvelles et revues sont posées sur le papier, les ressources humaines identifiées. Reste le financement et son bordage juridique. A suivre !
Notre titre résume assez bien ce qu’on en pense, mais aussi ce qu’en pensent certains acteurs. Le département du Haut-Rhin a fait couler de l’encre la semaine dernière suite à une décision de son exécutif de conditionner l’attribution du RSA à des heures de bénévolat hebdomadaire. Passons l’aspect légal de la décision, et interrogeons nous sur le sens. Nos élus territoriaux n’auraient ils pas confondus "occupation" et "bénévolat" ? Occuper des bénéficiaires du RSA sur des tâches relevant du bénévolat pourrait être altruiste si le bénévolat ne reposait pas sur un engagement volontaire, et si la "situation" de bénéficiaire du RSA ne relevait pas d’une situation sociale et professionnelle un cran au delà du demandeur d’emploi, qui lui, a obligation de temps complet sur sa recherche de travail. Mais derrière tout cela, on sent bien, larvé sous chaque lettre, l’idée que le demandeur d’emploi, RSA ou non, est un individu inoccupé et inutile socialement. A qui il faut redonner une place sociale ! Et pourquoi pas un bénévolat obligatoire ? Nombreuses ont été les réactions : Passerelles & Compétences et France bénévolat, Mouvement associatif, FNARS, ...
Si dans nos interventions pédagogiques, il y a bien une (sous) familles difficiles à appréhender, c’est bien celles du commerce associé ! Depuis notre création, nous en parlons, choisissant les articles les plus "politiques" pour mettre en avant cette forme différente de pratiquer le commerce de détails et de proximité. Parler d’Atoll ou d’Intermarché n’est jamais simple devant des auditoires en recherche d’alternatives à un modèle marchand dominant. Leur fédération (FCA) l’a peut être compris et a fait réaliser une vidéo très bien faite, reprenant leurs spécificités coopératives, qui n’ont rien à envier aux autres modèles coopératifs !
L’UDES réagit aux premières pistes de réforme du code du travail et vient faire sonner sa musique différente aux bulldozers des autres organisations patronales. Pour l’UDES, il faut garder une majoration des heures supplémentaires et ne pas nuire au dialogue social en minorant le seuil des organisations syndicales dans le cadre d’un référendum à l’initiative des organisations. L’UDES rappelle de plus son attachement à la branche professionnelle comme lieu pivot des relations sociales.
Bonne lecture
Bonne semaine