Réunis à Paris, les chefs des principales banques coopératives ont émis une déclaration officielle sur leur position à l’intention des organismes de réglementation européens et internationaux. Cette déclaration s’inscrit dans la foulée de la réunion du comité de direction du Groupement européen des banques coopératives (GEBC), organisée le 27 juin dernier, à Paris, par la Fédération nationale du Crédit Agricole (FNCA). Elle met en évidence les avantages du modèle d’affaires des banques coopératives et prévient que les réformes réglementaires en cours pourraient nuire à leurs réseaux décentralisés

Les dirigeants des banques coopératives européennes sont fiers de préconiser un modèle qui privilégie les gens par rapport aux profits et qui a démontré son efficacité et sa valeur. Or, ce modèle est menacé par la réglementation actuelle. L’effet combiné du projet de directive CRD4 (ensemble de mesures législatives pour la mise œuvre des normes Bâle III au sein de l’UE) et du nouveau cadre de surveillance, allié aux nouvelles règles de protection des consommateurs, n’augure rien de bon pour le modèle décentralisé des banques coopératives.