Cette séance de notre "Université des Savoirs associatifs" en présentiel ou en visio sera consacrée au financement belge de l’éducation permanente comme base de réflexion.
Le 24 janvier de 18h – 20h au CAP (Paris 12) ou en visio
En Belgique, une construction historique et politique a amené à un financement pérenne de fonctionnement des associations d’éducation permanente (équivalent belge de notre éducation populaire) dans lequel le principe de la critique des pouvoirs établis est clairement inscrit. Ce financement s’appuie en outre sur une pratique d’auto-évaluation, et il nous propose d’autres imaginaires que le tout « impact social » en vogue chez nous.
Les invité.es qui éclaireront le sujet à la lumière de leur expérience :
- Jennifer Neilz,de la Fesefa
- Luc Carton, philosophe (sous réserve)
- Quentin Mortier, de l’association SAW-B
Le lieu : Carrefour des Associations Parisiennes au 181 avenue Daumesnil 75012 Paris (ancienne gare de Reuilly) - salle des conférence au 1er étage ou en visioconférence.
Cette séance vient nourrir la réflexion sur la « démarchandisation » du monde associatif que nous portons au sein de l’observatoire citoyen de la marchandisation des associations (OCMA).
Elle constitue la seconde piste explorée (après l’expérience de la sécurité sociale de l’alimentation explorée en octobre) pour repenser les modalités de subventions des associations, pour les dégager de la commande publique et des jeux politiques, redonner du pouvoir citoyen sur leur attribution et répartition, pour repenser un modèle de financement appuyé sur la co-construction et non la contractualisation ou la limitation de l’expression critique.