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Six sociétés coopératives dans le Trégor

L'association de l'économie sociale et solidaire (Adess) a organisé une rencontre pour expliquer ce que sont les Scop.

La réunion consacrée aux Scop, dans les locaux de la technopole. Debout  à droite, Bernard Penhoët.
La réunion consacrée aux Scop, dans les locaux de la technopole. Debout à droite, Bernard Penhoët. |
  • La réunion consacrée aux Scop, dans les locaux de la technopole. Debout  à droite, Bernard Penhoët.
    La réunion consacrée aux Scop, dans les locaux de la technopole. Debout à droite, Bernard Penhoët. |

Trois questions à...

Bernard Penhoët, délégué régional de Scop ouest.

Qu'est-ce qui plaît dans les Scop (société coopérative et participative) ?

Les Scop sont des entreprises avec les mêmes exigences que toutes les entreprises, mais elles ont un autre mode de fonctionnement. Elles doivent être performantes, avoir des facteurs de différenciations, etc. Leur particularité, c'est d'avoir des salariés associés. lls entrent au capital et votent les grandes décisions qui sont prises selon le principe : une personne, une voix. Ce n'est pas de l'autogestion, mais du management participatif. Dans une Scop, les règles doivent être claires, parce qu'à certains moments, on est salarié avec un contrat de travail. À d'autres, pendant les assemblées, on est associé avec des droits et devoirs liés à un mandat.

Qu'est-ce qui motivent les gens à choisir ce statut ?

Cela dépend si c'est une création ex nihilo ou une reprise par les salariés. C'est l'idée d'être maître de son destin professionnel, d'avoir une meilleure reconnaissance de ce que l'on fait, d'être décideur, c'est aussi le partage du résultat. Le résultat va dans trois directions : l'entreprise, le salarié sous la forme d'une participation, et de dividendes si l'on est associé.

Combien pèsent les Scop dans le Trégor-Goëlo ?

Pour l'instant, elles pèsent peu. C'est pour cela que nous organisons des rencontres. Au second semestre 2014, nous souhaitons informer les cédants d'entreprise pour qu'ils aient le réflexe de demander à leurs salariés s'ils veulent reprendre l'entreprise en Scop. Aujourd'hui, on compte six Scop en Trégor-Goëlo : Groleau, à Perros-Guirec (30 salariés, bâtiment) ; SBCI à Cavan (7, cloisons sèches) ; Traou-an-douar à Lannion et Perros-Guirec (20, magasins bio) ; CTT à Minihy-Tréguier (tôlerie de précision) ; Koatéco à Ploubezre (ossature bois), Lunesol à Paimpol (8, magasin bio). On peut ajouter une septième, Bocagénèse à Plouaret (bois énergie) qui a opté pour le statut d'une Sisc (Société coopérative d'intérêt collectif).

Adess, Pays du Trégor-Goëlo, tel : 02 96 05 82 51 - 06 44 33 46 43

Ronan LE TELLEC.

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