Sommes-nous prêts à céder un nouveau jour férié pour financer la dépendance ?

Le Président de la République a évoqué une deuxième journée de solidarité comme piste parmi d'autres pour financer la dépendance ©Getty - 	Jasmin Merdan
Le Président de la République a évoqué une deuxième journée de solidarité comme piste parmi d'autres pour financer la dépendance ©Getty - Jasmin Merdan
Le Président de la République a évoqué une deuxième journée de solidarité comme piste parmi d'autres pour financer la dépendance ©Getty - Jasmin Merdan
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La ministre de la Santé puis le Président de la République évoquent la piste d'une deuxième journée de solidarité pour financer la dépendance. En 2017, la journée de solidarité a rapporté 2,37 milliards d'euros. Deux Français sur trois se disent opposés à la création d'une nouvelle journée de solidarité (OpinionWay)

Avec
  • Pascal Champvert Président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées
  • Luc Broussy Président de l’association France Silver Eco

Attention, un Lundi de Pentecôte peut en cacher un autre.

Une deuxième journée de solidarité est dans l' air. Le gouvernement y réfléchit. Comme pour la première, instaurée après la canicule, l'idée est de financer la dépendance et l'aide aux personnes âgées. Sauf que vous n'êtes pas chaud apparemment. Vous êtes même 2 sur 3 à trouver l'idée saugrenue.

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Peut être, au fond, est ce parce que cette première journée. qui demandait aux salariés de rendre leur lundi de Pentecôte en travaillant "gratuitement" est devenue assez vite une usine à gaz. Appliquée de façon inégale. Expliquée assez grossièrement. Au final on ne travaille toujours pas le Lundi de Pentecôte. Les entreprises peuvent "choisir" n'importe quel jour. Parfois ça se traduit officiellement par quelques minutes de travail en moins chaque jour. C'est ridicule. Quoi qu'il en soit techniquement, Nous travaillons tous 7h de plus dans l'année sans être payés. Ce qui rapporte un peu moins de 3 milliards d'euros par an. Dont la répartition n'est pas toujours très claire. 

Pour autant. Nous sommes tous préoccupés par la dépendance qui nous tombera dessus, tous, en même temps que la grande vieillesse. Nous sommes tous solidaires. Là encore ce sont les chiffres qui parlent, des personnels des EPHAD qui dénoncent avec leurs conditions de travail , le traitement des plus vieux. 

Alors quelles solutions?  Plus pérennes? Plus claires? Une sorte d'assurance dépendance obligatoire? A vous de nous dire ce que vous préférez ou que vous refusez !

L'équipe

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