Manifestons le 1er mai

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Manifestons le 1er mai

Dans le contexte actuel, il importe de faire du 1er mai 2008 une grande journée de mobilisation et d’expression des revendications notamment en matière de droits économiques et sociaux.

La Ligue des droits de l’Homme rappelle avec force que les droits économiques et sociaux sont inscrits dans le préambule de la Constitution de 1946 : "Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence". Droit au travail et au revenu décent, santé, éducation, logement, retraite, transports, culture, eau, énergie.

Franchises médicales, financement du Revenu de Solidarité Active par redéploiement de la Prime pour l’Emploi : ce ne sont pas aux pauvres de financer les mesures pour les plus pauvres. Les richesses continuent de grandir mais le fossé continue de se creuser entre les plus riches et les plus pauvres. L’exigence du respect des droits sociaux ne se heurte pas à de prétendues impossibilités financières. Elle continue de relever du combat civique pour l’égalité des droits et la justice sociale par la répartition de l’impôt, des charges publiques et des prestations sociales. Elle continue également de relever du combat pour le maintien et le développement des services publics en ce qu’ils sont un des garants de l’égalité d’accès aux droits.

Cette année, les défilés du 1er mai, revêtent un caractère particulier avec le mouvement de grève des travailleurs sans papiers en Ile de France. Exigeons la régularisation globale des sans papiers et une autre politique de l’immigration.

Le 1er mai 2008 revêt également un caractère spécifique, 40 ans après le mouvement de mai 68 qui a permis de nombreuses avancées des droits et des libertés de tous et toutes, qu’il faut défendre et développer.

Le 1er mai, journée de mobilisation des travailleurs et de solidarité internationale doit être aussi l’occasion de rappeler notre vigilance contre le racisme et l’antisémitisme et notre exigence de paix avec la justice partout dans le monde, et particulièrement au Moyen Orient.

Enfin, ce 1er mai, nous dirons également que nous refusons toutes les dérives sécuritaires et toute forme de "criminalisation" du mouvement social.

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