Loi Travail : pour la ministre et les syndicats, c'est déjà la rentrée

Publicité

Loi Travail : pour la ministre et les syndicats, c'est déjà la rentrée

Par
La ministre Muriel Pénicaud doit recevoir les syndicats toute la semaine pour discuter du contenu des ordonnances sur la réforme du droit du travail.
La ministre Muriel Pénicaud doit recevoir les syndicats toute la semaine pour discuter du contenu des ordonnances sur la réforme du droit du travail.
© AFP - Bertrand GUAY

La semaine s'annonce chargée pour les partenaires sociaux. La ministre du Travail devait recevoir lundi les ordonnances et informer les syndicats de son contenu les jours suivants.

La loi Travail dans sa version Emmanuel Macron arrive ce lundi sur le bureau de Muriel Pénicaud. La ministre du Travail va, dès ce lundi, disposer des ordonnances à présent rédigées et en informer les partenaires sociaux. Premier syndicat invité au ministère pour connaître le contenu des ordonnances : le Medef.

Des syndicats qui n'auront eu qu'un bref répit cet été, entre les concertations du mois de juillet et cette rentrée avancée. Côté salariat comme patronat, il a fallu travailler les dossiers.

Publicité

A l'Élysée, à Matignon et du côté de la rue de Grenelle, les ordonnances ont mobilisé. Au ministère du Travail, une équipe de dix personnes s'est attelée à la rédaction des textes de réforme du code du travail.

Défilé des syndicats

Mardi, le Medef aura donc la primeur, suivi des syndicats au compte-goutte, de mercredi à vendredi. Des consultations essentielles, tant on sait les points de friction nombreux.

Du plafonnement des dommages et intérêts versés aux Prud'hommes à l'idée du référendum dans l'entreprise qui permettrait de court-circuiter les syndicats, ces derniers sont sur leurs gardes et attendent de connaître les mesures finalement retenues.

Ce tour de table permettra donc à chacun d'exposer son point de vue, de tenter d'arracher des modifications. Des changements qui doivent impérativement être négociés avant lundi prochain, date fatidique à laquelle les ordonnances prendront la direction du Conseil d'État.

Une fois que les Sages auront validé la légalité des textes ainsi arrêté, il sera compliqué de les modifier.

pixel