Les nouveaux militants

La manifestation du 1er mai à Paris ©AFP - Marie Magnin / Hans Lucas
La manifestation du 1er mai à Paris ©AFP - Marie Magnin / Hans Lucas
La manifestation du 1er mai à Paris ©AFP - Marie Magnin / Hans Lucas
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L’associatif, les ONG, Nuit Debout, les zones à défendre, les façons de militer évoluent. Les post baby boomer ne s’expriment plus comme leurs parents, ne manifestent plus comme leurs parents, les partis les intéressent moins que leurs parents. La manière de lutter change ? Et vous ? Quel militant êtes-vous ?

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On appelle ça le cortège de tête. Ce ne sont pas les casseurs mais ceux qui ne se sentent appartenir à aucune bannière, ceux qui ne veulent pas défiler sous le drapeau d’un parti ou d’un syndicat. 

En tête de cortège, ils étaient presque 15 000 le premier mai dernier. Soit à peu près aussi nombreux que les syndicats et les politiques derrière.

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Réduire la tête de cortège aux black-block serait une erreur. Il y a des étudiants, des curieux, des sympathisants, des associations, c’est une génération. Les post baby boomer ne militent plus comme leurs parents, ne manifestent plus comme leurs parents, les partis les intéressent moins que leurs parents, les syndicats ne font plus recettes auprès d’eux et les formes de lutte sont différentes. Puisque les fractures sociétales sont différentes. 

L’associatif, les ONG, Nuit Debout, les Zones à Défendre, parfois aussi la violence. On parle souvent de la gauche, mais à droite les mouvements identitaires finissent sur une montagne pour empêcher les migrants d’arriver.

Et vous ? Quel militant êtes-vous ? Quel activiste êtes-vous ? Le mode de contestation le plus percutant est-il le vôtre ? A vous de nous le dire. 

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