L’humanitaire au risque de la résilience

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 L'humanitaire au risque de la résilience

Le système humanitaire est parcouru de modes et de mots-éponges. Le terme incontournable des années 2010 sera sans doute celui de « résilience », entendue d’abord comme capacité à rebondir après une catastrophe, mais aussi désormais à s’y préparer et, parfois, à l’éviter. Venue de domaines aussi différents que l’écologie ou la psychologie, elle a été impulsée au cœur du système par les bailleurs américains et anglais, et est reprise désormais pas tous.

Il faut, ces dernières années, « faire de la résilience », embaucher des resilience program managers, penser des « plans d’action à 100 jours », promouvoir la résilience des villes, comme celle des communautés rurales affectées par une sécheresse ou un conflit, celle des femmes, celle des enfants-soldats, etc.

Source : The Conversation du 13/09/18 par Benoît Lallau

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