Institut Bioforce Développement Haïti

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Institut Bioforce Développement Haïti

Le tremblement de terre du 13 janvier 2010 a dévasté la capitale Port-au-Prince et les communes voisines ; 3 millions de personnes -
un tiers de la population du pays – sont affectées. Des dizaines de milliers de personnes ont péri. L’Etat haïtien, et les organisations
présentes sur place (Minustah, ONG) ont été décapités. D’importantes infrastructures ont été détruites, ainsi que des milliers
d’habitations.

L’économie locale sera à reconstruire. Haïti était déjà le pays le plus pauvre de l’hémisphère ouest, avec 80% de la population vivant en
dessous du seuil de pauvreté. Deux tiers des Haïtiens dépendent de l’agriculture, et sont très vulnérables aux désastres naturels. Quatre
tempêtes tropicales en 2008 ont gravement endommagé l’infrastructure des transports et le secteur agricole.

Dans ce contexte l’Institut Bioforce se mobilise à partir d’une réflexion menée suite au tsunami de 2004, au tremblement de
terre au Pakistan en 2005 et au cyclone Nargis en Birmanie en 2008. Si son rôle est toujours de fournir aux organisations
internationales et aux ONG les cadres compétents et engagés qui sont le pivot des opérations humanitaires, Bioforce est aujourd’hui
en capacité d’apporter d’autres réponses concrètes dès la phase de post-urgence.

Il s’agit d’apporter un soutien aux acteurs de la réponse humanitaire, en termes de renforcement des compétences, de
formation, de coaching et de certification des Haïtiens ; Il s’agit aussi de contribuer à aider les populations dans les phases de posturgence
et de reconstruction, en appuyant l’économie locale grâce à la capacité de l’Institut de monter et soutenir des projets
spécifiques de formation. On se souvient que Bioforce a formé et certifié de 2005 à 2009, en lien avec un partenaire local et la Croix-
Rouge Française, 1000 maçons et charpentiers sur 4 centres de formations sur le littoral du Sri Lanka victime du tsunami de 2004.

L’expérience de Bioforce au Sri Lanka complétée au Pakistan et en Birmanie d’une réflexion menée avec son partenaire britannique
RedR (www.red.org.uk) place l’Institut en capacité de renforcer les compétences des acteurs haïtiens de la réponse au
tremblement de terre. Ce volet essentiel est conçu dans une perspective de développement à long terme ; il doit contribuer à
créer au sein de ce pays victime de tragédies récurrentes une capacité de résilience par rapport aux catastrophes. Il doit aussi
valoriser au niveau individuel l’engagement des Haïtiens.

Ainsi, c’est dans le cadre global de ce concept de « Soutien aux Opérations humanitaires de Réponse aux Catastrophes » (SORC)
que Bioforce va conduire en février une mission d’évaluation et de prises de contact. Il s’agira d’évaluer dans la phase de post-urgence
les appuis que nous pourrons apporter aux acteurs locaux de l’aide humanitaire en termes de renforcement de compétences, de
formation, de certification et de recrutement.

Aujourd’hui, et il ne saurait en être autrement, les actions humanitaires sont prises en main par des pays et organisations extérieures à
Haïti. Avec d’autres, Bioforce se mobilise pour renforcer la capacité des populations victimes de tragédies à reprendre en main,
leur destin et à participer dès demain aux programmes internationaux les concernant.

C’est tout le sens de la mission de février
que Bioforce conduira en partenariat avec RedR : pose les bases d’actions futures, conçues en fonction du contexte et des réseaux
locaux, et mises en oeuvre demain avec des partenaires locaux identifiés.

Si vous souhaitez apporter votre soutien à Bioforce dans son implication à Haïti, vous pouvez écrire à
association bioforce.asso.fr avec le sujet « Mission Bioforce en Haïti ». Nous vous tiendrons régulièrement informés.

Tous les commentaires

16-07-2010 par GUISSOU Kouilga Honoré

je tiens à remercier cette ONG pour les efforts qu’elle fait pour soutenir l’humanité.Je suis instituteur certifié au BURKINA FASO soucieux de ce qui se passe en HAITI .NOUS VOULONS aider ces femmes et hommes par le votre biais.nous apporter un plus en matière d’education surtout les enfants.

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