Le Président de la République ne s’est pas trompé : accéder à l’autonomie est de plus en plus
difficile pour les jeunes. Ressources insuffisantes, problèmes de logement ou difficultés
d’accès à l’emploi, les freins rencontrés par les moins de trente ans sont nombreux. Pour la
JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), l’annonce de la création d’un Haut-commissariat à la
jeunesse ne résoudra pas tous ces problèmes. L’association espère voir apparaitre à travers
des actes concrets la politique de la jeunesse promise ce matin.
Nicolas Sarkozy a annoncé ce matin son désir d’une politique de la jeunesse qui « renforce
l’autonomie des jeunes », sans indiquer les domaines dans lesquels l’action du gouvernement devait
se concentrer. Il n’a pas été question non plus de moyens alors que le discours écrit prévoyait 150
millions d’euros pour un fond d’expérimentation pour les jeunes. L’avenir de la politique de la jeunesse
semble donc bien vague.
« Les problèmes rencontrés par les jeunes pour accéder à l’autonomie nécessitent des
réponses concrètes, affirme Inès Minin, Présidente de la JOC. Nous attendons des actes de la
part du gouvernement, en particulier en matière d’emploi, de logement et d’accompagnement
des jeunes. »
Martin Hirsch est un pragmatique, nous pouvons comptersur lui comme il appelle à compter sur les acteurs des territoires de vie.
Les déclarations du Président de la République ne dédouanent pas de contribuer à la vie locale dans les cadres associatifs, syndicaux, politiques avec autant d’attention aux " autres" que nous aimerions en recevoir.
Les Conseils municipaux des jeunes, les Conseils de quartier, les Juniors Associations, un nombre considérable de " collectifs" , peuvent contribuer à l’invention d’une part de l’innovation sociale que seul l’Etat et les administrations n’inventeront pas et encore moins animeront. La nécessité de " territorialiser" et de mettre en réseau les territoires répond à l’évidence des mobilités et des interdépendances.
Les solidarités familiales, les parcours de vie, de formation et d’emploi nous rendent solidaires encore faut-il structurer ces tissages relationnels par des principes et valeurs communes, lisibles et partagés.
Les actes de ce gouvernement comme d’un autre seront d’accompagner et de (re)connaà®tre ce que nous faisons nous même d’utile et de respectable pour le bien commun autant que pour nos intérêts collectifs et individuels spécifiques.
Le retour au collectif (éthique) s’impose pour sortir d’une logique du salut au mépris d’autrui.
Solidairement.
pour "Les Ateliers d’Algebrista" © Arcure
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Délégation locale de DEI-France (www.dei-france.org ).
Michel-Jean LAVEAUD
Directeur du C.I.C.S.TE Arcure Art.17
Chef de projet de la "Coopérative du P.L.E.O." © Arcure
Service Communication éducative territoriale
du "Territoire Rhône" (pas l’EPTB) à la coopération internationale et décentralisée
Fédération Arcure comité d’éthique des médiateurs
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Cf : recommandation n°13 du 7 novembre 1988 sur " les Comités locaux d’éthique "du Comité Consultatif National d’Ethique