Aux origines de la tradition coopérative du taxi parisien

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Aux origines de la tradition coopérative du taxi parisien

Le groupement Gescop-Alpha Taxis, créé en juillet 1977, est l’héritier de la tradition coopérative du taxi parisien. Les deux premières coopératives de cochers se forment en 1872 à Paris (l’une au 54, rue des Boulets, l’autre au 5, Place Voltaire).

Au mois d’octobre 1886, on recense vingt-quatre sociétés coopératives de cochers dans le département de la Seine. Avec 129 cochers-associés, l’Union des cochers est l’une des plus importantes. Parmi ces sociétés, la Moderne (rue Marcadet), l’Espérance (rue des Morillons), les Favorites (rue de la Chapelle), les Cochers de Paris… Elles comptent en moyenne une cinquantaine de cochers. Au début du XXe siècle, un foyer de coopératives de cochers existe à Levallois-Perret. Cinq sociétés y établissent leur siège social.

L’apparition de la voiture fut fatale aux coopératives de cochers. Dans l’incapacité de lever des capitaux suffisants pour investir dans l’automobile, les coopératives disparaissent avant la Première Guerre mondiale. (En mars 1913, la Célérité, dernière coopérative en activité, disparaît). Avec l’appui des banques ou de grosses firmes automobiles, plusieurs compagnies de taxis se créent à Paris (G7, l’Urbaine, Métropole, la Compagnie française). Elles se regroupent au sein d’un consortium d’intérêts communs et tentent d’imposer leur loi aux chauffeurs.

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