Au-delà de l’État et du marché, l’économie sociale et solidaire

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Au-delà de l'État et du marché, l'économie sociale et solidaire

Le XXe siècle s’est terminé par la mise en évidence de ce que le rêve communiste s’était transformé en cauchemar. L’écroulement du mur de Berlin a conforté les approches d’Hayek et Friedman, assimilant l’État à la coercition et le capitalisme à la liberté. Un récit convergent a aussi bénéficié d’une grande audience, celui de Francis Fukuyama expliquant que l’histoire était finie puisque l’alliance de l’économie de marché et de la démocratie représentait un ordre social qui s’était définitivement imposé et ne pouvait connaître aucune alternative souhaitable.
Capitalisme, étatisme… rompre avec les vieux débats

Le début du XXIe siècle, avec ses crises récurrentes, montre à son tour que ce régime s’avère pourtant incapable de résoudre les problèmes environnementaux et sociaux. L’ampleur des dégâts engendrés par l’anthropocène et l’explosion des inégalités s’avère insupportable. Elle conduit en tout cas à ce que les populations déstabilisées se retrouvent au bord de la crise de nerfs comme l’ont illustré plusieurs élections nationales. Le gouffre se creuse entre ceux qui croient en l’avenir et ceux qui ont l’impression de ne plus avoir de futur. Ce qui frappe désormais c’est la fragilité préoccupante de la démocratie.

Source : The Conversation du 13/06/17 par Jean-Louis Laville

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